KASSAV

30 octobre 2020

KASSAV

Kassav à Lomé. Crédit Photo :Belizem.

Je tweetais récemment que le bonheur c’était de se réveiller et écouter Kassav. De ma génération c’est un mensonge de dire que cette musique nous est familière. Par contre si beaucoup de nous, dans cette tranche d’âge savent ce que c’est, sommes devenus fanas et parfois après quelques bières osent dire: « la musique c’était mieux avant » c’est dire toute la puissance, la beauté, l’impact etc que ce groupe et sa musique véhiculent.

Ce matin j’écoutais comme d’habitude cette bonne musique et au fil de mes recherches sur internet je suis tombé sur un excellent documentaire concernant le groupe. Que d’émotions ! Leur début, leur évolution. L’histoire derrière. Celle d’Afrique et de ses diasporas comme l’aime dire Claudy. La beauté des îles, le vécu et les ressenti.. Et oui enfin je comprenais certaines paroles sur lesquelles nous nous dandinions.

Si vous aimez la bonne musique, allez écouter. Émotions guaranties.. J’en ai vécu des concerts mais les voir à Lomé lors de leur quarante ans alors que pleins parmi nous ont été conçus sur leur musique, bien sûr nos vieux amenaient nos mères zouker sur du Kassav (et plus si affinités)et nous autres récemment avions fait pareil sur le remix de Toofan avec Jacob Desvarieux avec de charmantes jeunes filles, j’en ai encore la chair de poule.

La présence scénique, l’émotion retransmise, uniques. Je me suis amusé à suivre l’évolution physique des membres du groupe et si Madame Beroard est l’exemple même du blackdontcrack, drôle est de constater que les Decimus qui auraient pu se moquer de la corpulence de Jacob se retrouvent 20 mais que dis je 40 ans plus tard avec un bide et l’autre plus affiné. « . Une pensée ici aux absents et au temps qui file. En attendant profitons.!

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Commentaires

Bénédicta
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On voit que tu connais et sais apprécier les bonnes choses... Après il faudra écrire aussi sur les soirées Sasamasso

Salaud Fautif
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C'est triste mais je me confie lamentablement en commentaires pour dire que ma mère m'a appelé Doudou à ma naissance.
Un nom de quartier que je traîne d'ailleurs... Quand j'étais en gestation dans son ventre, elle m'a amené à un concert de Kassav à Lomé... lamentable lamentable

Blansha
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Y a de ces chansons qui résistent à l'usure du temps, qui traversent des générations sans jamais perdre de leur sève. Merci Obed de nous faire ce rappel.